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international bordercamp strasbourg

source: Dernières Nouvelles d’Alsace

No Border : les quatre militants remis en liberté

24.Jul.02 - Les quatre militants du collectif "No Border" interpellés lundi ont été remis en liberté. Ils seront convoqués devant la justice en février 2003.
Un Espagnol, originaire de Madrid, âgé de 25 ans, militant du collectif "No Border", a été interpellé et placé en garde à vue lundi vers 20h alors qu'il taguait les murs de l'hôpital civil. L'homme a été remis en liberté, comme les trois autres militants interpellés lundi après-midi (DNA d'hier). Trois Allemands - deux femmes de 20 ans et un homme de 17 ans - tous originaires de Dortmund (ouest de l'Allemagne) et de sa région avaient été libérés dès 21h. Les quatre militants sont convoqués en février devant le tribunal de Strasbourg pour y répondre de dégradations et de vols de drapeaux, lors d'une manifestation place Kleber. Le parquet de Strasbourg a tenu à préciser qu'aucune de ces quatre personnes n'était connue des services de police.
Dégradations revendiquées En revanche, la police n'a procédé à aucune arrestation dans le cadre des saccages commis dans les halls d'entrées de quatre hôtels du groupe Accor (Ibis, Mercure et Etape). Des individus encagoulés avaient jeté le mobilier à terre, tagué les murs et les comptoirs, avant de prendre rapidement la fuite. L'action a été revendiquée par le collectif sur un site internet. La direction des hôtels a d'ores et déjà porté plainte. Pour éviter de nouveaux débordements, des forces de l'ordre ont été déployées, hier, place Kléber à partir de 17h. Peu avant que les militants anti-mondialisation s'y rassemblent et manifestent en nombre. Par ailleurs, le dispositif de sécurité a aussi été renforcé en raison de la visite du ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie et du congrès de réservistes. Lors de cette manifestation, une petite échauffourée a éclaté. Un militant était en train de taguer la statue de Kléber lorsqu'un CRS lui a signifié de descendre. Le militant a alors porté un coup au visage du fonctionnaire qui a été blessé à l'arcade sourcilière. Le calme est ensuite rapidement revenu parmi les 300 militants présents (d'après la police).