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international bordercamp strasbourg

press release: Conference de presse NoBorder NoNation

this release is available in: [fr]

20.Jul.02 - Rencontre internationale No border No nation, sur la liberté de circulation, d'installation et les politiques sécuritaires européennes du 19 au 29 juillet 2002 à Strasbourg.

Le réseau No Border, composé de collectifs et d'individus de différents pays, (cf No Border.org), vous invite à une conférence de presse le lundi 22 juillet 2002 à 11h au syndicat potentiel 13 rue des couples).

En effet nous organisons Park du Rhin du 19 au 28 juillet un campement qui regroupera 2000 personnes. Depuis plusieurs années nous construisons notre projet autour des revendications de liberté de circulation, de lutte contre les lois racistes et le contrôle social... .

Ce sera ainsi l'occasion d'une présentation plus précise des initiatives que nous allons mener à Strasbourg:

- une caravane itinérante d'information et d'animation sur différents quartiers de la communauté Urbaine de Strasbourg. - un bus, No Border Zone, antenne qui servira de relais au campement. - Le campement avec ses activités internes - Les manifestations ou les action externes, décentralisées, initiées par les différents groupes.

Notre démarche s'inscrit dans l'environnement strasbourgeois en faisant le lien avec les problématiques locales et internationales, de manière conviviale et ouverte. Nous sommes depuis plusieurs mois en négociations avec la mairie.

Pourquoi ce camp à Strasbourg ?

A l'heure où le modèle européen est à la forteresse, où la liberté de circulation des individus est bafouée, où les personnes qui se risquent à entrer dans l'Europe de Schengen sont criminalisées, le camp No Border de Strasbourg sera un moment important où seront débattus les conséquences de l'ensemble de ces politiques et les moyens de réagir que nous avons. Le camp sera aussi un moment où les personnes décideront des moyens appropriés pour affirmer la valeur fondamentale de pouvoir circuler librement quels que soientt les endroits d'origines, les conditions économiques ou autres critères. Le camp de Strasbourg sera aussi un espace important pour certaines et tout ceux qui depuis quelques années se retrouve lors des contre sommets des « grands » de ce monde (Prague, Göteborg, Gènes∑). En sortant du rythme de suivi systématique des sommets, nous espérons que le camp trouvera des espaces de débats qui n'auront pas à répondre à l'urgence de la répression qui s'abat sur les manifestantEs de ces contre sommets. En choisissant la ville de Strasbourg, le réseau No Border installe un camp dans une ville symbolique. Celui bien entendu des institutions européennes (Parlement Européen, Palais des droits de l'homme ...). Mais Strasbourg est aussi la ville qui abrite le bunker du SIS (Système d'information Schengen), lieu stratégique qui marie avancer technologique et volonté de contrôle social. Cet instrument d'archivage des données de tous les policiers de l'Europe de Schengen constitue un instrument de contrôle inhumain qui touche à la fois celles et ceux qui veulent entrer dans l'Europe de Schengen et celles et ceux qui manifestent leur hostilité aux politiques capitalistes et coloniales qui sont appliquées par nos Etats. De plus Strasbourg est aussi une ville qui médiatiquement est souvent citée pour certaines de ses «nuits enflammées ». Nous souhaitons donc à travers le camp dénoncer les conditions de vie de milliers de personnes enfermées dans ces ghettos où la seule réponse politique est le quadrillage policier. Ce quadrillage policier et les politiques urbaines qui sont appliquées n'ont de cesse au quotidien de valoriser l'impunité des policiers et des usages assassins qu'ils font de leurs armes. C'est dans l'optique de dénoncer ces politiques et ces conséquences mais aussi de nouer dans un quotidien estival des moments de réflexions et de rencontres dans les quartiers populaires de Strasbourg que sera organisée une caravane des quartiers qui mettra en place pendant cinq soirées des rencontres avec les habitantes et habitants des quartiers populaires de Strasbourg.

Charte du groupe presse du réseau No border :

Le campement No Border souhaite mettre une interface entre les journalistes et le camp. Il considère que son image n'est pas une marchandise, que l'espace qu'il occupe est une zone temporaire autonome qu'il s'est appropriée, et qu'il n'a pas confiance dans le traitement médiatique que certains journalistes pourraient avoir. Nous ne mettons pas en doute l'engagement ou l'intérêt des journalistes mais pour des raisons objectives, tel le lien de certains journaux avec des multinationales ou des institutions, nous nous permettons de douter de leur indépendance. De plus certaines personnes ont pris des risques tel les sans papiers pour être à cette rencontre.

De ce fait, le groupe presse demande aux journalistes de respecter la décision prise en assemblée générale de ne pas filmer ou photographier à l'intérieur du camp pour des raisons de sécurités des personnes.

Le groupe presse a pour fonction de les accueillir, de les informer et d'établir le lien entre les membres du réseau No Border qui sont susceptibles de correspondre à leur demande. Il sera mis à disposition des membres du réseau tous les contacts disponibles des journalistes qui se seront manifestés. Son rôle est donc de faciliter la prise de contact entre les différents membres du réseau et la presse.

D'autre part, le groupe presse tient à ce que les noms des membres du groupes presse ne figurent pas dans les articles. Même si nous participons collectivement à la création de cet événement, nous ne sommes pas les portes paroles ou les représentants du réseau No Border. Néanmoins, chaque jour seront désignés trois personnes habilitées à répondre au nom du réseau en ce qui concerne les questions d'ordre général.

noborder camp press group